Après le bootcamp : que deviennent les nouveaux développeurs ?
Dans cette enquête menée au sein du bootcamp La Capsule, il s’agit d’observer ce qu’il advient des élèves une fois la formation développeur web
terminée : comment s’opère la transition vers l’emploi, et quelles réalités se cachent derrière les chiffres d’insertion.
Dix semaines de code intensif, des projets quotidiens, des dizaines d’heures d’entraînement : le modèle du bootcamp séduit par sa promesse de reconversion rapide.
Mais au-delà de l’apprentissage, la véritable question reste celle du « jour d’après ».
Que deviennent les diplômés une fois sortis du programme ? C’est ce qu’explore cette enquête à travers les parcours de Pierre et Lucie, deux anciens élèves de La Capsule, qui sont devenus développeurs juniors en dix semaines intensives.
Une transition rapide vers le monde professionnel
À l’issue de la formation, la majorité des diplômés de La Capsule s’insèrent rapidement sur le marché : 90 % des élèves trouvent un emploi ou une mission freelance dans les six mois qui suivent la formation. Un chiffre qui traduit l’adéquation entre la pédagogie du bootcamp et les attentes des entreprises en matière de compétences pratiques.
« L’expérience est très proche du présentiel. On apprend à travailler en conditions réelles, avec un suivi constant.
Les formateurs sont disponibles, et la plateforme d’apprentissage Ariane permet de coder en équipe, comme dans une entreprise. » — Pierre, ancien élève de La Capsule
Pour lui, cette immersion a été un atout déterminant au moment de chercher un poste :
« Je savais expliquer mes projets, décrire les choix techniques et justifier mes décisions.
Cette autonomie, je l’ai acquise pendant la formation. »
Des trajectoires multiples, mais une même autonomie
Les enquêtes menées auprès des anciens de La Capsule montrent une grande diversité de parcours : postes de développeur fullstack, missions en freelance, ou encore intégration d’équipes produit dans des start-up. Certains choisissent d’utiliser le code comme compétence complémentaire à leur métier initial, d’autres s’orientent vers la tech à temps plein.
« On ressort avec une vraie méthode de travail. Même après la formation, j’ai continué à progresser seule.
La Capsule m’a appris à chercher, à tester, à corriger. Ce sont des réflexes que j’utilise tous les jours. »
Cette autonomie technique, au cœur du modèle du bootcamp, est souvent citée par les recruteurs comme un marqueur fort. D’après une étude du Syntec Numérique (2024), sept entreprises sur dix estiment que les profils issus de formations intensives sont
« opérationnels dès les premières semaines », notamment grâce à leur expérience sur des projets concrets.
Un accompagnement au-delà de la formation
Si la pédagogie repose sur la pratique, La Capsule accorde également une place importante au suivi post-formation. Les diplômés bénéficient d’un accompagnement pour la recherche d’emploi, de masterclasses techniques et de sessions d’échanges avec des alumni déjà en poste.
« Former des développeurs, c’est une chose. Mais les aider à se projeter dans un nouvel environnement professionnel,
c’est tout aussi essentiel. Le travail du bootcamp ne s’arrête pas au dernier jour de cours. »
Cet appui joue un rôle clé dans la confiance des diplômés.
Les anciens élèves interrogés évoquent un réseau d’entraide solide, où les échanges de conseils et d’opportunités sont fréquents.
Le code comme tremplin, pas comme fin en soi
Si le développement web reste la porte d’entrée la plus évidente, de nombreux diplômés élargissent ensuite leur champ de compétences vers la data, le no code, ou la gestion de produit. Cette évolution illustre une tendance de fond : la tech n’est plus un domaine isolé, mais un langage commun qui traverse tous les secteurs.
« Ce n’est pas seulement un métier qu’on apprend, c’est une façon de penser.
On apprend à être curieux, à chercher des solutions, à collaborer. » — Lucie
