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Définition le cas échéant : quand et comment utiliser l’expression ?

Le juin 27, 2022 - 3 minutes de lecture

Le sens de certaines expressions françaises prête souvent à confusion. Celles-ci sont donc employées de façon indue, à tort et à travers, que ce soit à l’oral ou à l’écrit. C’est l’exemple du terme « le cas échéant ». Si, pour certaines personnes, il signifie « dans le cas où c’est nécessaire », pour d’autres il traduit « dans le cas contraire ». TCIC vous donne la définition exacte de cette expression ainsi que la bonne façon de l’employer pour construire des phrases.

Le cas échéant : définition et étymologie

Le terme « le cas échéant » provient du participe présent du verbe « échoir ». Ce dernier possède deux sens. En effet, il signifie « tomber » dans un premier temps, puis « tomber dessus par hasard » ou « advenir » dans un deuxième temps. Au participe présent, le verbe « échoir » devient « échéant » et signifie donc « qui arrive ».

Ce faisant, la signification de l’expression « le cas échéant » est « au cas où cela arrive », « s’il y a lieu » ou « si l’occasion s’en présente ». En réalité, cette expression exprime le plus souvent l’éventualité reliée à une connotation de hasard.

Le terme « le cas échéant » possède toutefois plusieurs synonymes. Nous pouvons énumérer entre autres :

  • « dans le cas où »,
  • « si tel est le cas »,
  • « si le cas se présente ».

Quoi qu’il en soit, à l’instar de toutes les expressions françaises, l’usage de l’expression « le cas échéant » est soumis à une règle particulière.

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Emploie du terme le cas échéant : quand et comment ?

Pour utiliser l’expression « le cas échéant » dans une phrase, vous devez respecter une règle précise. En effet, elle doit uniquement être utilisée pour remplacer les termes « si c’est nécessaire » ou « si cela se produit ». Vous ne pouvez pas non plus l’employer pour signifier « dans le cas contraire » ou « à l’inverse ».

Un tel usage serait complètement erroné puisque cela reviendrait à confondre le sens des verbes « échoir » et « échouer ». En réalité, retenez que c’est la notion d’éventualité que suggère l’utilisation de cette expression.

Quelques exemples d’utilisation de « le cas échéant »

Dans son livre Napoléon le Petit, Victor Hugo emploie l’expression de la manière suivante : « […] je me borne à prévenir les individus quelconques, se disant magistrats, qui, en robe noire ou en robe rouge, brasseront la chose, que, le cas échéant, la condamnation à un maximum quelconque bel et bien prononcée […] ».

Dans son ouvrage L’enracinement, Simone Veil utilise l’expression de la façon suivante : « […] cette propriété retourne à l’État, qui, bien entendu, le cas échéant, doit assurer un bien-être égal à la femme et aux enfants […] ».

Dans son livre intitulé Trois mois de campagne au Maroc : étude de la région géographique, Frédéric Weisgerber emploie le terme de la manière suivante : « […] Nous vous donnons donc un coup d’œil à nos armes à feu et nous assurons qu’elles sont chargées et en état de servir le cas échéant […] ».

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En définitive, l’expression « le cas échéant » ne signifie pas dans « le cas contraire ». Elle traduit plutôt l’idée d’une éventualité et possède une règle d’usage assez particulière.